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Voiçi un petit blog pas comme les autres, ici pas de photos de ma vie passionante, pas de stars, pas de paroles de musique ou de photos chocs pour ouvrir des débats....
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Dom Juan, la scène du pauvre : Acte III scène 2

Dom Juan, la scène du pauvre : Acte III scène 2


Intro :
• Sc. met présence héros libertin rationnel et impie et pers complètement opposé tant dans hiérarchie sociale qu'aux points vue éthique et idéologiques, dont c'est la seule apparition dans pièce : un ermite nécessiteux (Franciscains faisaient v½u pauvreté, vivaient hors société pour se consacrer prière)
• Qui sortira vainqueur de cette scène qui illustre un aspect de la philosophie libertine ?


1) Un affrontement manichéen :

a) Le grand seigneur et le misérable :
• DJ un peu jaloux, envieux P qui a trouvé sens vie (foi), alors que lui n'a aucun sens à son existence
• Tutoiement de DJ ('Mon ami') envers P alors que P le vouvoie ('Monsieur') : politesse excessive avec effet redondance. Cela traduit mépris récurrent de DJ envers < dans plan social
DJ s'impose déjà, c'est un libertin, maître de sa vie alors que P est sous influence D
• P prévient danger, + important encore, M nous présente H qui voue vie prier pour autres : altruisme

b) La réaction de Sganarelle :
• Face à affront entre bien et mal, S représente médiocrité qui apparaît à travers "va, va, jure un peu"
• Reste complice de son maître et se désolidarise du pauvre.


2) La dimension argumentative :

a. L'enchaînement des répliques donne raison à Dom Juan :
• DJ devient provocateur lorsque P lui promet attirer faveur C en échange du don d'argent : reproche de monnayer infos, alors qu'il devrait agir de manière desintérréssé
• S'emploi à démystifier pouvoir prière par ironie : se sert dialogue pour conduire démonstration logique par déduction en manipulant P :
- impératif méprisant, arrogant
- interrogatives sous-entendue
- puis déclarative, généralisante et négative

Réponses P nourrissent arguments et railleries :
• Prier pour que autres aient du bien est incompatible avec fait que soi-même on n'ait rien : contradiction relevée par antithèse 'nécessité / être bien dans ses affaires
• 'Un H qui prie le Ciel...ne peut pas manquer' : ironie par la négation : en l'assurant de sa situation
Misérable, P présente à DJ conclusion qu'il attendait et affirmation thèse : D récompense mal fidèles.
==> DJ offre a nouveau son aptitude à raisonner et philosopher

Moyens utilisés pour persuader :
• Interjections et paroles moqueuses ('Ah ! Ah !')
• DJ, en bon comédien, feint de s'étonner de inefficacité prière par des questions de rhétoriques

b. Le pauvre, personnage de conséquent :
• P ne chercher qu'à se défendre humblement avec humilité
• Affiche ses convictions et s'y tient sans dévier d'un pouce (on ne sent pas la moindre hésitation)
• Sans vraiment développer d'arguments, ce pers frappe par sa fermeté
Moyens utilisés pour persuader :
• Lexique pour attendrir, susciter compassion: 'pauvre, grande nécessité, un morceau pain, Hélas!'
• Modalisateurs 'je vous assure que, j'aime mieux' montrent discrètement que H de conviction
• La question de rhétorique
• Constance ton humble et digne : répond jamais moqueries, agresse jamais, traite tjrs DJ avec respect


3) Une scène à valeur symbolique :

a) Un nouveau défi : le blasphème :
• Ayant prouvé inutilité prière, DJ offre aumône à condition que P insulte D et donc renie sa foi.
• P s'identifie à sa foi et s'il la renie, il n'aura plus rien et il se reniera lui-même.
• Dialogue prend tour dramatique, marqué par phrases brèves et succession impératifs chez DJ et S : c'est incitation, pression qui domine
• Sens dico séduire : tourner vers soi, arracher = DJ veut vraiment arracher tous ceux qui se sont consacrer à D et tourner leur amour, leur foi vers lui (P, Elvire)

b) Dom Juan tentateur :
• C'est DJ qui impose situation chantage : il tient les rênes, défini les règles du jeu et le fait durer
• Aspect corrupteur DJ : veut acheter foi P par louis d'or
• Tentation + en + forte par gradation des injonctions dans ordre de jurer: 'que tu veuilles => il faut jurer => jure donc'
• Aspect diabolique, sadique par jeu scène : louis mis sous yeux P. Veut détruire P sur plan spirituel
• Valeur symbolique louis: représente 30 deniers => somme argent Judas, apôtre Christ, avait reçu pour dénoncer le Christ à Pilate. Rapprochement évident. DJ demande P de renier D pour 30 deniers.
• Autre référence évangile de Matthieu où Diable tente de soudoyer croyant : DJ coté satanique
• P par phrase ? cherche à susciter questionnement sur porté de l'acte ordonné. Et même dans apostrophe 'Monsieur' qu'on peut interpréter comme supplication

c) L'échec de DJ face à une force totale :
• Force morale P vient de D, donc double affrontement entre DJ et P et DJ et D
• P résiste malgré tout et refuse net compromis
• Réaction DJ est chute surprenant : Pour pas perdre la face et échapper au + vite à la situation en sa défaveur, DJ donne écu "pour l'amour de l'humanité"
Phrase ambiguë : A travers elle, DJ lance défi D, en donnant écu il fait ce que D n'est pas capable
S'oppose expression "amour de D". DJ plie pas à morale religieuse : provocation, peut se passer de D)
• Morale époque est de faire le bien pour faire plaisir à D. Par son attitude sacrilège, DJ a peut être réussi à mettre doutes dans esprit P et peut être que défaite est pas totale.


Conclusion :
• Au thème de impiété de DJ ; s'ajoute celui du sacrilège à travers blasphème
• Même si DJ domine conversation au début, il y a un renversement situation car il atteint son but dans argumentation logique mais parvient pas à faire jurer P
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 07:08

Modifié le samedi 02 juillet 2005 05:17

Dom Juan, la tirade de Dom Louis : Acte IV scène 4

Dom Juan, la tirade de Dom Louis : Acte IV scène 4


Intro :
• Acte IV est celui des visites, dans l'optique DL, père DJ qui apparaît pour la 1ère fois est un moralisateur qui vient lui rappeler qu'elles devraient entre ses valeurs de classe aristocratique
• Dans tirade, DL fait reproches à fils sur 2 plans : fait qu'il soit son fils et fait qu'il soit gentilhomme


1) La relation conflictuelle père – fils :

a. Une tension hostile dès le début :
• Relation très froide : CL de distance, agacement
• Vouvoiement accentue encore + cet éloignement
• DL va direct au but : 'je vois bien que je vous embarrasse'. Résume situation atmosphère tendue et statut quo posé d'entrée
• Agacement réciproque illustré par chiasme ('je vous embarrasse/vous vous passeriez fort...')
• 'Je vois bien que je vous embarrasse' sous-entend qu'il comprend attitude enrage DJ lorsqu'il entre. DJ cache pas sentiments hostiles face à lui.
• //lismes : 'vous est las ; je suis bien las' montrent état d'esprits DL, son découragement, lassitude et qu'il s'agit d'une situation de crise.
• Jamais DL rappelle relation père – fils : l'appelle 'ce fils' jamais 'mon' (Acte V il le dit lorsqu'il pense que DJ est retourné dans droit chemin). A ses yeux il est plus son fils

b. La réaction singulière de Dom Juan :
• Contrairement à M Dimanche, DJ joue pas avec son père (réplique montre qu'il tente mais DL réplique net 'Non insolent')
• On comprend que DJ enrage car son père et qqun de fort, un des seuls qui ne marche pas à son jeu
• Silence est peut-être silence de mépris envers ces valeurs morales qu'incarnent son père


2) Lamentations du père :
• 'Hélas' soupir souligne déception, souffrance, tristesse
• Registre pathétique ('chagrin, supplice') laisse entrevoir désespoir, solitude douloureuse pour son unique fils qui s'éloigne
• 'Que nous savons peu...' énonce leçon tiré de son expérience : maxime avec 'nous' (tous H)
• Puis phrases suivante relate sa propre expérience, le je reviens
• Passage construit sur : besoin de demande, la demande en elle-même et le résultat
• Opposition entre ce qu'il espérait et conséquence comportement fils
Opposition passé/présent, désir/insatisfaction, et antithèse 'chagrin, supplice'/'joie, consolation'
• 'J'ai souhaité un fils...Et ce fils' montre déception père qui souhaitait transmettre titre noblesse, héritage par soucis de descendance
• //lismes entre 'j'ai souhaité/j'ai demandé' et 'ardeurs non pareilles/transports incroyables' : redondance utilisé pour toucher émotion DJ en insistant
• DL subit 'nous réduisent', sens passif : impuissance


3) La colère de l'aristocrate :
• Ton de colère : DL apostrophe DJ avec ardeur : 'de quel ½il'
• Questions rhétoriques pour essayer déstabiliser destinataire, faire prendre conscience actes et toucher
• Utilise lexique dévalorisant par marques jugements ('indignes, méchantes, mauvais, infâme, bassesse') : désapprouve fortement conduite DJ
• Passage questionnement colère est 1er moment où il y a vraiment idée de dialogue (le je et le vous) : DL s'adresse à DJ alors qu'avant parlait un peu tout seul

Un véritable désaveu de paternité :
• 'Non, non' répond toutes à toutes questions précédentes : DL donne clairement position, sans nuance
• Prise d'autorité du père qui se fait aussi représentant d'une classe sociale : le 'nous' (lg27) représente membres noblesse qui ont mérites, vanités et DJ y fait pas honneur
• Affirme DJ en fait pas parti à cause comportement : porte le titre mais c'est gentilhomme qui 'vit mal', un 'monstre'. Dans réplique suivante, le traitera de 'fils indigne'
• Appui désavouement DJ car désapprouvé par son géniteur, les autres de sa classe et ses ancêtres


4) Un problème de société que Molière soulève :

a. Un père et un fils de siècle différents :
En fait, grande différence d'âge entre les 2 pers fait qu'ils ont 2 mentalités différentes.
DL époque Louis 13 alors que DJ jeune H qui annonce déjà liberté d'esprit et comportement du 17ème
==> Couple qui illustre période changement m½urs de l'époque entre conservateurs et libertins

b. 'La naissance n'est rien où la vertu n'est pas' :
• Maxime annonce thèse qui va être développé et qui sera reprise fin pour conclure.
• Contient césure partage 2 hémistiches 6 syllabes (alexandrin parfait) : M ajoute ampleur, noblesse qui pose le pers. Donne une sagesses : H qui pèse ces mots
• Selon DL, un noble est noble par ses valeurs et non par sa naissance. S'il est pas vertueux (rechercher à faire le bien), il est pas digne faire parti cette classe.
• Définition du gentilhomme surprenante, différente de celle traditionnelle : n'est pas celui qui porte un nom noble mais celui qui est brave, courageux, généreux.
• Conclu de manière forte et percutante : comparaison entre 2 descendance et surprenant pour un noble à l'époque, mais DL préfère la vertu, tant pis pour la naissance
==> Molière montre un prob qui dépasse cadre comédie : rang et fortune permettent impunité.
==> Certains nobles ne méritent pas de l'être alors que d'autre si et non pas ce titre


Conclusion :
• Ton noble DL dans style oratoire complexe et construit montre que DL maîtrise l'argumentation et essai de toucher DJ
• Décalage et rapport de force entre père et fils. Pour essayer de convaincre DJ, DL met en avant ses devoirs en tant que fils et en tant que gentilhomme
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 07:25

Modifié le samedi 02 juillet 2005 05:20

Dom Juan, le dénouement : Acte V scène 5 et 6

Dom Juan, le dénouement : Acte V scène 5 et 6


Intro :
• Bien + qu'un simple dénouement, fin donne tout sens à ½uvre qui ne cesse de converger vers ce rendez-vous et confrontation annoncé entre DJ et C. Pièce n'a-t-elle pas pour titre DJ et festin pierre ?
• Contrairement à certaines représentations dont film de Bluwal, DJ va pas vers C, il la trouve sur son chemin. En un sens, elle vient le chercher et lui demander des comptes.


1) Les différents allégories placées sur son chemin :

a. Le spectre :
• Pers mandaté par Ciel car lexique religieux ('miséricorde, repent, perte') et cette pression à repentance immédiate ('n'a plus qu'un moment')
• Rappel femmes bafouées, déshonorées (DJ croit reconnaître voix, signe que représente un passé)
• S'adresse à DJ à 3ème pers : aspect solennel, étrangeté surnaturelle
• Repentance encore possible en vertu de la 'miséricorde'
• 1er avertissements chargé de toucher conscience par rappel mal commis

b. Le temps avec la faux :
• Allégorie du tps qui passe qui conduit à la mort (faux)
•Apparition + fugitive : pas un mot prononcé, 'elle s'envole' : représentation notion abstraite, impalpable et changeante

c. La statue du commandeur :
• Comme spectre, chargé d'arrêter DJ
• Ordres (impératif) soulignent affrontement à son comble : 2 volontés contraire à présent face à face
• Mais elle n'a rien d'immatériel : sa consistance, la pierre contraste avec être de chair DJ
• Matière a connotation de immuable, froideur / antithèse avec H éphémère
• 'Grâce' rappelle 'miséricorde' que DJ a jusqu'au bout rejetée
• Délivre pas ultime avertissement mais prononce jugement (péché => mort) et exécute châtiment
• Geste qui signe fin est main donnée : emblématique du lien, contrat que DJ a repoussé pendant pièce et qui, littéralement, va l'entraîner
• Ordre cérémonieux dernière réplique (présent de vérité générale, article défini)


2) Dom Juan reste fidèle à lui-même :

a. Par rapport aux avertissements :
Son rationalisme :
• 'je veux voir' phrase rappelle croyance DJ qui croit que ce qu'il voit (2 et 2)
• Essaye d'engager combat physique avec apparition tps
• 'éprouver' : cherche preuve concrète mais est trompé par le surnaturel (1er signe défaite qu'il veut pas admettre)
Sa détermination à ne pas céder :
• Ne réagit pas sur contenu paroles prononcées mais surtout sur fait que qqun ose lui adresser la parole
• 'Qui ose ?' : orgueil DJ qui est dans affrontement et défi : refus de se soumettre à la moindre autorité
• Lexique trahit volonté inflexible, sourd à tout appel à repentance : répétions 'vouloir, non, capable', négation appuyée ('non, non'), impératifs
• Refuse de se rendre à évidence et continu repousser avertissements car supporterais pas donner image négative montre une fierté, orgueil irréductible (importance négation 'il ne sera pas dit' : a conscience du mal mais phrase prononcée sur ton défi qui approfondit endurcissement DJ)
==> Donc commence déjà à envisager et accepter conséquences actes (quoi qu'il arrive') : il refuse le repentir pour braver l'au-delà

b. Devant le jugement du Commandeur :
• Plus rien semble pouvoir arrêter DJ, bien décider à aller jusqu'au bout 'Ou faut-il aller ?'
• Geste d'engagement perso sans hésitation ('La voilà')
• Cette force lui maintient sa grandeur : DJ reste fidèle à ses convictions, quitte à se perdre


3) Une fin tragique ou comique ?

a. Pourquoi ce mélange des registres ?
Un contrepoint à la grandeur de Dom Juan :
• Comique de S fait ressortir par antithèses noblesse de DJ :
- peur / courage, affront
- superstition / conviction, terre à terre, rationalisme, libre penseur
- matériel / spirituel (cherche défi avec D)
- bassesse / héroïsme
• A travers crainte S on voit la hauteur et audace de DJ
La noirceur de la fin est tempérée :
• Le tragique et même le fantastique (surnaturel inquiétant) apparaissent uniquement à la fin
• Il reste des traces de farces (S fidèle à lui-même : peureux, matérialiste, superstitieux et est le dernier humain qui lui demande conversion)
• Mais il est constamment en 2nd plan (pas intégré au c½ur de la scène)
• C'est S qui a le dernier mot, ça se termine pas sur mort DJ telle quelle : atténue le tragique
• Son verdict suit celui C, - sentencieux, il le redouble néanmoins par énumération fautes DJ et peut apparaître comme victime exclusive, dindon de la farce avec refrain matérialiste comique 'Mes gages, mes gages...'

b. L'irruption brutale du tragique :
Des éléments de tragique :
• Mort du héros par châtiment
• Compte à rebours jusqu'au moment fatidique et brève répliques créer tension dramatique
• Homme face au divin, force > (flammes, foudre du Ciel...)
Mais...DJ reste libre de son destin à l'inverse tragédies classiques (droit repentance jusqu'au bout)
Qui ouvrent l'horizon de cette comédie :
• Pas seulement une comédie de m½urs (inconstance, libertinage) qui consiste à mettre en scène un travers, vice comme dans Tartuffe
• Pièce dépasse cette dimension et philosophique et mythologique (met grande question H en jeu)
• DJ est pas tragédie, bien qu'elle s'achève mal pour héros : mais c'est fin d'un pers avec lequel il s'agit pas de mettre spectateur en accord et pour lequel nulle pitié n'est possible. Sans compter que fin peut s'entendre comme éclat de rire grinçant.


Conclusion :
• DJ finit comme il a vécu, dans l'éclat d'un moment
• Derniers moments donnent dimension mythique avec rencontre où H en face mort et au-delà, histoire acquiert porté + profonde, symbolique.
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 07:30

Modifié le samedi 02 juillet 2005 05:22

Préface du Spleen de Paris

Courte étude de la préface du Spleen de Paris

1) La composition du recueil en « Kaléidoscope » :
- B nous éclaire d'entrée sur construction recueil ('ni queue ni tète'). Insiste sur composition libre, textes non liés entre eux et pas d'intrigue qui se poursuit l'un à l'autre.
- Chaque histoire est assez humaine, vivantes et autonome ('chacun peut exister à part')
- Par contre, chaque texte a forte unité, présenté comme fragment ('vertèbres') et ils composent une unité ('colonne vertébrale')
- B a volontairement exploré +genres possibles dans recueil (apologue, dialogue, essai, description, narration, poème amoureux...) et + registres (fantastique, lyrique, comique, pathétique...). Volonté de partir dans pleins directions, touché à tout qui forme Kaléidoscope (succession d'images changeantes)

2) La thématique : « La fréquentation des villes énormes » :
- Ville joue rôle d'ensemble qui regroupe petites histoires. B semble errer dans Paris, et est arrêter par rencontre inattendue qui sera à origine texte écrit ensuite. Recueil est succession de spectacles que B a aperçus lors de ses promenades (souvent nuit) : chose vue => moralité, leçon
- 2nde thématique apparaît avec 'ville moderne' mais dans le sens de 'modernité désolante'. Pour B c'est apparition misère nouvelle. Les figures 'éclopés de la vie', sont les images qu'il va utiliser où il retrouve son 'spleen' : durant ballade, il va rencontrer toutes noirceurs cachées en lui.
- B a jeté sur vie Paris, regard excentrique. Il ne voit pas la vie comme nous tous et veut amner lecteur à voir choses de vie autrement en le déroutant.
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 07:36

Modifié le samedi 02 juillet 2005 05:26

Simple Agonie de Jules Laforgue

Courte étude de Simple Agonie de Jules Laforgue


1) Un poème représentant la naissance de nouvelles formes de poésie :

a. Innovations :
- Vers libre et strophe de longueurs variables
- Distribution aléatoire rimes (même parfois absence)
- Mélange langage soutenu et familier
- Mélange thèmes courants en poésie (mélancolie, peine, amour) et thème + surprenant (dessins de modes, photos...)

b. Traditions :
- Strophes
- Rimes embrassées, suivies, croisées
- Interjections, apostrophes
- Répétition certains vers : musicalité poème


2) Le champ lexical de la musique :
- 'solo' met en relief Isolement du je
- L met en jeu thème de écriture poétique (comme le Crapaud de TC, P s'exprime 'ma mélodie')
- Chant P essaye de dire 'la chose' sans vraiment y parvenir : spleen à nouveau avec tristesse, isolement ('solo de sanglots, peine mélancolie')
- Allusion marseillaise rattache désir 'de tout casser' ; signifie que auteur veut révolutionner, détruire ce qui va pas dans monde. Mais cela reste utopique ('Ce sera' futur non défini)


3) La société pour Laforgue :
- L perçoit monde artificiel, cruel, froid, laid, injuste envers lui. A fin strophe 4, il énumère morceaux de son monde qui arrive chez lui : métaphores 'journaux linge sale' montre que journaux rapporte choses horribles de la vie qu'on ne voudrait pas vraiment savoir mais qui sont réel.
- Donc monde bien loin de son idéal car sale, insignifiant, banal.
- La dernière strophe est un fait divers : le 'je' d'avant devient 'il' : P meurt et c'est ici société qui parle de lui.
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 07:49

Modifié le samedi 02 juillet 2005 05:30

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