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Voiçi un petit blog pas comme les autres, ici pas de photos de ma vie passionante, pas de stars, pas de paroles de musique ou de photos chocs pour ouvrir des débats....
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Lambeaux p 71 à 73 de Charles Juliet

Lambeaux p 71 à 73 de Charles Juliet


1) La situation de l'extrait :

a. Le mariage par défaut avec Antoine :
• M (=Mère) n'a pas pu vivre véritable amour qui naissait, A (=Antoine) n'est qu'un mari auquel elle n'éprouve que compassion, épousé par pitié en fait.
• A opposé complet homme malade (avait fait études, venait ville...), à l'air un peu maladroit, lent à comprendre (sous-entendu) on le remarque dès acceptation du mariage où il la sers pas dans ses bras mais 'te serre le bras de ses mains noires de cambouis' (p65) : retour brutal au noir, le cambouis a aussi connotation labeur, travail terre à terre, réalité
• Mariage peut-être occasion de échapper à nouveau de sa vie dure mais illusion qu'elle se donnait : 'A va t'aider à renaître' (p67)
• Mariage à accentué cassure, M est encore + renfermée, isolée (séparée de sa famille, son village)
==> Suit pente qui descend, même si certains moments permettent de remontrer surface, tjrs choc brutal renferme ouverture (rencontre H malade, mariage, docteur découvre qu'elle est pas folle)

b. Le village et sa solitude :
• M retrouve même besogne dans maison qu'elle essaye d'arranger sans sucées (p66)
• Passage cimetière 'ici repose l'étrangère' où M prend mot étrangère pour elle à présent et a peur car tombe annonce nouvelle place dans village et son destin : mise à l'écart et le fait qu'elle sera considéré comme étrangère jusqu'au bout
• Bagnard est seule pers avec qui M peut se sentir proche, quelqu'un exclu, méprisé, incompris comme elle. Lien fort d'identification : comme à étrangère, c'est autres villageois qui ont collé cette étiquette de bagnard : il ne sont pas + que cette identité
• Arrive pas exprimer avec mari qui partage pas même idées: absence dialogue renforce idée isolement


2) La démarche de l'auteur : comment a-t-il reconstitué sa vie ?

[s]a. Le biographique : résultat d'une enquête ?
• J (=Juliet) a bel et bien fait enquête sur vie, personnalité M (p144). Point départ : pourquoi s'est-elle suicidé ?

Les cahiers :
• Il est question des cahiers pour 1ère fois lg 42 : c'est journal intime consigne pensées, secrets cachés, profonds M.
• Ainsi cahiers ont pu servir au travail enquête mais à aucun moment J dit qu'il les a eu en mains et qu'il a pu les lire. Jamais il n'affirme qu'ils ont été une source

Autres données objectives :
• Solitude, éloignement, isolement famille est une donné authentique mais jamais dit que M se soit confié à quelqu'un
• Paysage qu'elle a devant les yeux est vérifiable J s'est sans doute rendu sur les lieux

==> J, dans reconstitution vie M, laisse lecteur dans flou, interrogations. Il y a sources enquêtes (cahiers, s½urs, amis, voisins) mais elles sont effacées et jamais nommées. On peut pas répondre à question : qui a dit quoi ?

b. Le récit d'une vie romancé :
Imagination et travail romancier viennent combler lacunes, manques enquête. Données, indices :
• Situation de roman en plaçant mère comme personnage ('accoudé devant fenêtre')
• Introspection (analyse de l'intimité) précise et nuancée qui est évidement marque romancier M a du mal a formuler ce qu'elle ressent et c'est clair qu'elle a pas pu le dire ou l'écrire : 'Tu es trop bouleversé pour formuler ce que tu es venue dire'
• 'Puis progressivement et sans que tu t'en rendes compte, tu ne vois plus rien' : narrateur omniscient, dans position surplomb et écrit ce que M elle-même, ne remarque.

Le mouvement du texte est celui d'une introspection :
• La mère est d'abord à fenêtre donc regarde à extérieur
• 'Tu glisse à l'intérieur de toi-même' : M regarde en elle-même
• 'Tu descend en toi-même : introspection de + en + profonde
• 'ta voix intérieure' : M tente mettre mots sur elle-même, ce qu'elle ressent
• 'Lorsque tu entends les pas d'A' : retour brutal au réel
==> Construction de roman logique et organisé : propre du romancier que de sonder état intérieur, décrire ce que pers ressent


3) La mise à jour des contradictions douloureuses :

a. Relevé :
• 'Tu cherches des raisons,...mais tu ne les trouve points'
• 'Qu'à la fin tu doives déchanter n'empêchent pas que tu sois très vite reprise par cette illusion'
• 'Ce que balbutie ta voix intérieure' et le besoin d'exprimer ses sentiments
• 'L'esprit inoccupé mais actif'
• 'ce qui initialement te paraissait...négatif, se présente sous un tout autre aspect'
• 'lorsque tu t'absentes de la réalité et descends en toi-même, tu ne rencontre que peur et angoisse'

b. Interprétations :
• Tous ces conflits internes sont évolution qui va mener M vers enfermement. Elle se perd de + en +, étape suivante est sorte de folie. Il y a là contradiction (aspiration à une certaine vie mais la sienne est morne, plate, emplie de solitude) qui s'installe en elle de + en + profondément et fortement.
• On retrouve même schéma dans 2 textes étudié qui correspond à vision J prête à M. On voit que pers M garde image qui suit pendant toute sa vie : le besoin de s'élever hors de la réalité par expression

Un rapport d'identification :
• J va tellement loin dans description sentiments, qu'on comprend qu'il veut prendre le relais.
• Ce qu'éprouve M, c'est ce qu'il a lui-même éprouvé : il aime à penser que tout 2 sont liées. J parle de M, entre dans sa vie qui est un peu sienne aussi : quand elle souffre, il souffre avec elle.
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 05:12

Modifié le mardi 05 juin 2007 14:26

Lambeaux p 107 à 109 de Charles Juliet

Lambeaux p 107 à 109 de Charles Juliet


1) Un passage unique par sa structure :

a. Causes de cette crise d'adolescent :
• Relation charnel installée entre J (=Juliet) et femme chef. Sentiment nouveau pour lui et âge où tout est remis en question : 'La suis avec stupeur sur chemin qu'elle te fait découvrir (p106) : c'est un apprentissage
• Liaison en contradiction avec éducation religieuse des parents et c'est ce qu'il le fait culpabiliser ('Tu mourrais de honte si elle savait' p107). A impression de trahir ses valeurs et sa mère. Thermes religieux : 'infernale descente aux enfers, la voix de la culpabilité, tu te sentais perdu, lacérer ton être'
• Même si tout lui dit d'arrêter, il a affection pour F : douloureux dilemme où les 2 voix pénibles : 'dois tu céder à désir ou écouter voix culpabilité qui te presse de demander à cette F d'arrêter la ?'
• Termes caractérise impasse : Ecartelé, tourments, fissures, lourd secret, révoltes étouffées, brisé,...
• Pour parler relation avec la femme, il utilise terme désir et pour M (=Mère) : amour ; elles sont pas placé au même plan

b. Une originalité poétique :
• Sorte d'intro – amorce, 5 § égaux construit de manière anaphorique (Ainsi +GN) et une conclusion – le bilan de la crise => présentation strophique
• Plusieurs phrases nominales posent mots forts, incitent lecteur à s'arrêter dessus
• Anaphore et figures de style participe tonalité poétique et montre J à la quète d'un sens
==> Choix manifeste : poésie de la quête du mieux dire, de l'expression intérieur

c. Une construction par introspection :
• Texte structuré par anaphore et parallélisme : Ainsi + GN qui déclinent composantes crise traversées
Thème général : Crise d'ado => Différentes manifestation crise : ennui, solitude, coups cafard, révolte
Accumulation accable et écrase de + en +
• Chaque § qui ont forte unité thématique défini par mot-clé
Ex : 'Ainsi les révoltes. Mais des révoltes étouffées (Mot clé – Reprise thème avec nuance sup.)
• Nombreux connecteurs logiques : J veut comprendre et se faire comprendre
==> L essaye de comprendre dans quel état il a été ; analyse ce qu'il a vécu dans cette crise


2) Une crise qui se poursuit et qui va le remettre en cause :

a. La métaphore filée qui donne des images édifiantes :
Idée d'un mouvement qui se fait dans tps. 'Se craqueler' montre qu'avant enfance lisse, sans soucis, sans aspiration... 1ère crise intérieure est comparé à :
- 'se craqueler ton enfance'
- 'fissures'
- 's'effondrera'
- 'ravages'
- 'éboulement'
- 'tu serais brisé'
De + en + profond (d'abord idée surface enfance, insouciance) : gradation d'un effondrement intérieur

b. Par extension la métaphore contamine tout texte et crée réseau lexical :
Notion de craquelure qui s'irradie, touche autres notions :
• Tristesse, spleen avec métaphores dépression : 'sombre, grisaille, mort, noir, enfers'
• Autre métaphore filée de souffrance : blesser, écraser, lacérer, plonger lame, pulpe, saigne
• irruption angoisse
• Lutte militaire (champ lexical : 'déposer armes, lames, abattre, sous-officier')
• Violence (champ lexical humiliation, injure et thermes forts, intense : 'envahie, t'abattre, irruption, ô combien vain, tant d'efforts, au + profond...')
==> Il y a 1ère signe, point de départ crise qui se poursuit et devient + fort, violent : mouvement texte.
==> J montre intensité crise l'a complètement ébranlé.

c. Les symptômes résultants :
• 'impossibilité participer, incapable de parler' : constructions négatives appuient isolement des autres
• 'impossibilité de t'intéresser à toi-même' : isolement de soi
• 'vain de travailler, de lutter' : tournures stériles et négatives appuient enfermement : réduit à inaction et silence pouvant mener à dépression
• 'plus compter que sur toi-même, tu te sentais perdu' : perte de repère, solitude
• 'culpabilité, ne peux penser rien d'autre (obsession), persuadé que tu étais minable (dévalorisation)'
• 'envie de meurtre, violence, acte inconsidéré : pulsion de mort peut-être suicide ?

d. Le dernier paragraphe : l'ultime ressource :
• 'Mais' : conjonction coordination antéposé marque opposition, rupture saisissante avec descente aux enfers qui précède
• 'Toujours en toi' : adverbe de permanence, connotation du repère : enfin qqch à quoi se raccrocher
• Amour M (=Mère) est rempart qui empêche sombrer tout à fait

Des oppositions avec les paragraphes précédents :
• 'vibre' connote vie, mouvement amorce contraste, J reprend goût à vie
• 'te soutient' s'oppose à solitude
• 't'enjoint de tenir' s'oppose à 'renoncer, déposer armes'
• 'te montrer docile' s'oppose à 'révoltes'
==> Réponses point par point aux souffrances précédemment décrites illustre force amour M
==> Mot d'ordre qui le sauve' : ne rien faire qui pourrait la peiner
==> J veut rendre hommage M adoptive ('témoigner gratitude')


Conclusion :
• J a vécu crise et écriture permet entrer au fond de soi, analyser émotions, se comprendre
• Aussi besoin dire ce qu'il ressentait et difficulté de exprimer comme M.
• Tout revient constamment même révoltes, ennuie, solitude : ainsi en écrivant il ressent pratiquement même obstacles M (rapprochement)
• Mais en même temps d'un bilan introspectif, J veut remercier M adoptive, offrir gloire à une « mère toute donnée »
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 05:48

Modifié le mardi 05 juin 2007 14:29

Lambeaux p 149 – 151 de Charles Juliet

Lambeaux p 149 – 151 de Charles Juliet


Intro :
• Entreprise autobio est souvent très exigeante pour auteur : J (=Juliet) à mis 12ans de sa vie à écrire Lambeaux, cette ½uvre fut composé en diptyque (2 volets pouvant se rabattre l'un sur l'autre)
• Passage situé à fin ½uvre est déterminant car J y définit son projet d'écriture
• Expression hommage rendu déborde cadre singulier vie auteur et se généraliser en éloge vibrant et lyrique qui englobent tous ceux dont parole a été mutilée


1) La naissance du projet d'écriture :

a. D'abord exprimer sa gratitude aux inspiratrices :
• Portrait conjoint, construit à l'aide parallélisme (2 adjectifs nominalisés séparé par et) et antithèse (vide/présence) semble dessiner silhouette d'1 seule M (=Mère) à qui il doit tout
• Elles sont différentes mais forment un tout et J honore leur mémoire par le récit
• Possessif 'leur' (4 fois) et pronoms 'elles' (2 fois) les confond dans hommage commun qu'elles méritent 'l'une et l'autre' (égalité par delà les différences)
• 'orbe de leur douce lumière' : évocation relation avec M : protection f½tale et apparenté à Ste
• Dimension aussi pathétique : 'Esseulée, étouffée, jetée dans la fosse : gradation souffrance présente M bio femme absente et solitaire, jamais connue
'Vaillante, valeureuse, tout donnée' : voc laudatif présente M adoptive, femme résistante, générosité intégrale

b. La genèse de l'½uvre :
Le programme du livre :
• Annoncé par injonctions infinitives (lg 12 - 19) comme sorte de pense-bête, J se fixe cadre, plan, objectifs en 2 § : le 1er concerne M et 2nd met J en avant : on passe de la bio à l'autobio
• Temps présent : origines projet (donc passé auteur) alors que futur : accomplissement action
Emergence du titre 'Lambeaux' :
• Ce terme car fragments qu'il a pu reconstitué mais pas tout puzzle : succession morceaux vie, détaché uns des autres, enquête a pas pu tout lui dévoiler
• Aussi idée souffrance, déchirure en lui-même : parcours douloureux pour J et M (voir p152)
Les difficultés de l'écriture :
• CL 'lutte, combat' ('conquérir, abandonner...') pour trouver ses mots : tentation ajourner projet, souffrances endurées et réveillés par écriture ('il remue en toi'), durée de rédaction (+ 12ans)
• Emotions trop fortes : obstacle et touche son intimité (livre devient confident (comme M) J s'ouvre)

c. Entre autobiographie et thérapie :
• 'il te vint, tu dois abandonner, tu songes, si tu parviens, il sera la preuve' : pacte autobiographique où J s'adresse pas lecteur mais contrat avec lui-même. Sorte de dédoublement entre celui qui chercher et celui qui veut abandonner
• Champ lexical blessure violente ('gorge déchirée, fracturé ta vie, lacérer, arracher, blessure') se rapporte au titre : J veut se reconstruire lui-même
• Ecriture : résultat long combat pour parole libératrice (gradation démarche : 'narrer, relater, tenter d'élucider')
• Fils cherche à conquérir ce dont les M furent tragiquement privées. Met des mots sur leurs silences, donne vie à ce qu'elles ont tu. ('Se dire, se délivrer, se faire exister dans les mots' : gradation suggère que sans mots on peut être privée de vie)
• Fil étroit unit par langage, J à M : lien vital qui les ressuscite par son écriture ('tu les tirera de tombe, elles se lèvent en toi') et 'tu leur parle' montre que livre permet dialogue réciproque
• Combat pour survie et délivrance : J s'est 'affranchi' de son passé pour regarder avenir : écriture rôle thérapeutique


2) Un hommage vibrant plus universel :

a. L'auteur comme porte-parole :
• Glissement s'opère lg 41 : de 'elles', J passe à 'cohorte des bâillonnés, mutiques, exilés des mots'
• Puis élargissement et généralisation solennel qui finit par faire défiler tous les réprouvés
• Alternance entre présent et passé composé : vérité générale et continuité dans le temps
• Hypotypose (image crée dont on se persuade qu'elle existe réellement) initiale ('lorsqu'elles se lèvent en toi') exprime de façon saisissante comment J est habité par ses 2 M. Evocation se prolonge par vision quasi hallucinatoire ('tu vois s'avancer')

b. Une écriture poétique :
• J quitte à fin extrait champ écriture romanesque pour entrer dans celui du poème en vers libres
• Disposition typographique confère statut particulier à ces lignes qui ne forment d'ailleurs qu'une seule phrase, sans ponctuation
• Rythme binaire présent : dans anaphore 'ceux et celles', certains vers construits 2tps
• Images riches et touchantes : 'étouffent de ces mots rentrés pourrissant dans leur gorge'

c. Evocation lyrique d'une souffrance :
• 'cohortes' indique nb important, n'en finit pas et connotation militaire : combat que J veut mener
• Métaphore 'exilées des mots' très pathétique car exprime chassé de l'endroit où on peut parler
• Répétition adverbe 'jamais'
• 'crèvent de mépriser et haïr' : verbes violents suggèrent impossibilité à vivre, vies entière détruites
• 'portent au flanc une plaie ouverte' image où on lira allusion Christ, rappel pers biblique qui fascinait M car souffrait et se sacrifiait pour autres aussi
• Accents pathétique en amplifiants plaintes et cris 'jamais' éteints
==> Marque présence lyrique énonciateur qui rappelle propre souffrance, rage intérieur comme si ses tourment perso était pas entièrement dissipés malgré chemin accompli avec rédaction roman.


Conclusion :
• Importance engagement J au pacte autobio se remarque grâce aux termes violents
• Démarche apparaît comme nécessité cruelle et difficile à remplir
• Bio et autobio semblent devoir trouver les 'lambeaux' afin de se reconstruire et se reconstruire soi-même tout en rendant hommage au-delà de l'histoire familiale à tous ceux qui ont été dans la souffrance d'être privées de la parole
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 06:08

Modifié le mardi 05 juin 2007 14:29

Dom Juan, tirade de l'inconstance : Acte I scène 2

Dom Juan, tirade de l'inconstance : Acte I scène 2


Intro :
• Libertinage présente sous 2 formes au 17ème : libertinage de m½urs qui place plaisir en avant et libertinage de pensée, courant intellect traverse siècle croyant et prône indépendance individu par rapport à toutes règles prédéfinies et extérieures à conscience
• Héros a été une 1ère fois présenté comme 'épouseur à toutes mains, pourceau d'Épicure et grand méchant homme' par son valet, S.
• Suite à remontrance permise de S, DJ se justifie et défend mode de vie fondé sur changement


1) Eloge paradoxal de l'inconstance :

a. Le thème de la fidélité condamné :
• Image fidélité dévalorisante : 'se lie (enchaînement), 1er objet, piquer faux honneur, la belle chose...
• Idée privation tous autres plaisir avec expressions - : 'qu'on renonce, qu'on n'ai plus'
• Fidélité comparé sorte de mort : s'ensevelir pour tjrs, être mort : perdre désir amoureux, passion
• A fin, reprise par métaphore sommeil 'endormons dans tranquillité'
==> Marques jugements DJ, fidélité est uniquement statut social ridicule, morale tient pas debout

b. Le thème de l'inconstance exalté :
• Double réseau lexical : droit, justice – plaisir, douceur (paradoxalement lié voc guerre)
• Victoire pour DJ est fin désir mais aussi nouveau départ : supporte pas 'tranquillité', tout plaisir amour est dans changement, il respecte loi nature, et prétend rester honnête


2) Une image plutôt conforme à celle du Dom Juan :

a. Un être qui déborde plaisir : ¤Registre lyrique¤
• Expressions hyperboliques ('rien de si doux') montrent appétit intense, fascination envers F
• Cette vie ce ressent, verbes perception : 'voir, goûter, je me sens, frappé les yeux' : évoque émotions 'larme, soupir, j'aime, ravir', philosophie humaine qui suit nature ('nature nous oblige')
• Terme douceur évoque toucher, contact
• CL amour ('douce, amour, âme, c½ur, aimable, charmes, plaisir...)
Séducteur justicier : Opposition sing/pl entre 1ère qu'on épouse ('1er objet, lui, une passion') et autres conquêtes possibles ('toutes les autres beauté, toutes les belles') : établit juste balance entre F, donne à chacune son du. Se sent comme indispensable à elles, leur fait honneur
• DJ aime toutes F et peut pas supporter qu'une lui résiste : 'épouseur du genre humain (sc1) : 'si j'en avais 10000 je les donnerais tous'

b. Dom Juan n'est pas séducteur, il est séduit :
• Avant être conquérant, DJ passif soumis, charmé et conquis devant beauté F (reporte responsabilité)
• M donne profondeur à cet aveu : DJ sur lequel tombent F avant même qu'il ne les tombe (les F mais aussi les H comme DC...) victime, sous emprise beauté 'beauté me ravit'
• Intensité désir : DJ proie de son désir ('je ne puis céder', expressions hyperboliques), + fort que lui, ne peut résister à tentation. 'La beauté me ravit' : beauté sujet, elle dirige pers

c. Dom Juan conquérant : ¤Registre épique¤
• Conquête amoureuse comparé bataille, F devient 'objet' à conquérir
• DJ a plaisir extrême (désir vaincre attisé) à déjouer défis (E était marié à D et cet impossible l'attire)
• 'On goûte une douceur...à voir de jour en jour...à forcer pied...' : marques progression temporelles
• 'Mais' marque rupture, plus de progression : une fois obtenue, passion disparaît et c'est l'ennui, lassitude de la victoire ('beau passion fini, nous nous endormons')
• Se compare à Alexandre


3) Une image qui dépasse celle du Dom Juan traditionnel :

a. Un virtuose qui séduit par son discours :
• 'Quoi ? Tu veux...', lien, DJ rebondi sur propos S, étonné presque indigné
• Jeu pronoms : DJ élargit propos : utilise 'on' général (vision globale sur H) ; 'pour moi' marque passage à confidence, ex perso ; et 'nous' retour au général qui postule troupe conquérants : veut capter bienveillance auditoire : il est pas unique en son genre. Marques 1ère pers se multiplient ensuite : DJ pris par discours oublie quelque peu S ('tu' disparaît) preuve qu'il est qu'un faire-valoir
• Aristocrate parle dans langage soutenu :
Registre lyrique : 1ere pers, CL amour (voc galant, précieux)
Contraste avec violence conquête amoureuse (oxymore 'douce violence' marque transition)
Registre épique avec séduction comme technique militaire : CL, expressions hyperboliques, comparaison avec Alexandre clôt logiquement mouvement
• Rythme ternaires (2 1ères phrases), style cérémonieux ('la constance n'est bonne...')
• Discours construit (connecteurs, ouverture, conclusion), arguments pertinents, ampleur phrases
• Figures de style, lexique recherché (CL, expressions hyperboliques)

b. Un orateur brillant qui séduit tout le monde :
• S reste bouche bé devant tirade DJ, ne l'interromps pas (cf. réplique S qui suit)
• Ses armes de séduction : éloquence, parole qui épate auditoire : il est affirmatif, sûr de lui
• Ainsi F, mais aussi H (Dom Carlos) sont séduits par son art du discours
• Tous les moyens utilisés pour convaincre S, finissent par convaincre aussi le public


4) La double énonciation : Molière, à travers DJ, dresse le portrait...

a. ... Du libertin : ¤ l'archétype d'un courant de pensée ¤
• Apologie de la liberté de m½urs : 'se lier' est inconcevable pour DJ : en étant infidèle, il affirme certaine liberté : H instable et insatiable
• Mais peut être pesant : DJ, éternel séducteur condamné à tjrs recommencer chasse ('si quelque objet nouveau vient me réveiller' : retour point de départ, cycle qui se répète sans cesse)
• + obstacles grands, défi impossible (confrontation D), + désir aussi, attiré seulement par victoire
• Amplification à la fin : DJ aime toute terre et au-delà : il est dans démesure, rien ne lui suffit.
Déjà annonce que rien ne l'arrêtera dans folle course vers enfer.
• Se décrit comme séducteur volage, raffiné, sensible au charme mais lassé par possession ensuite. Considère conquête amoureuse = jeu, satisfaction du désir du moment, H de l'instant
==> DJ porte parole du libertinage qui se développe à l'époque
==> M montre cynisme DJ qui refuse croire que tps peut apporter sérénité et autres mérites mais ne cherche qu'à faire céder toutes F

b. ... Du grand seigneur déchu : ¤ l'archétype d'un statut social ¤
• DJ est aristocrate, tout permis car haut rang social (on le verra davantage acte III), M dénonce noblesse hypocrite car DJ l'affiche clairement : - où énergie guerrière est détourné dans la séduction
- et désir de puissance et domination
• DJ attaque ouvertement sens de honneur propre à noblesse. Il clame haut et fort ce qui se passe en réalité, ce que nobles cachent.


Conclusion :
• Assume tout ce qu'il dit et montre que Amour est art de vivre. DJ est présenté comme pers hors du commun, démesuré mais physiologie libertine apparaît comme atout, qualité accomplissement perso
• A noter que M fait pas éloge infidélité, il veut seulement faire réfléchir spectateurs
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 06:28

Dom Juan, le nez cassé de Sganarelle : Acte III scène 1

Dom Juan, le nez cassé de Sganarelle : Acte III scène 1


Intro :
• S, porte parole peuple (domestique) fasciné par science, veut comprendre et est croyant ; DJ représentant libertins est impie et ne croit que ce qu'il voit
• Scène essentiellement argumentative, débat philosophique, chacun à sa thèse : sur existence D, foi...
• Point de départ : S demande à DJ en quoi il croit, chacun va donc exposer ses croyances


1) La prise de parole de Sganarelle :

a. Il veut montrer à son maître qu'il vaut plus qu'un simple valet :
• Déguisement autorise déplacement dans situation hiérarchique des 2 pers : S en médecin est poussé à débattre avec son maître, illusion changer de statut social ce qui lui donne assurance
• Seule fois où il a tirade aussi longue face au maître de la parole. Veut prouver que lui aussi est capable de penser, former propre réflexion
• Cherche le respect et non le mépris de DJ, veut donc essayer de rivaliser, jouer à armes égales

b. Un valet qui affirme son opposition :
• Fait de pas être instruit empêche pas la réflexion : 'pour avoir bien étudié on en est bien – sage' : S se pose en H du peuple, plein de sens
• Insistance sur fait qu'il s'agit de SON opinion (répétition possessif : 'mon sens, mon jugement')
• 'Pour moi' écho à expression DJ. Opposition marquée dans même phrase entre 'moi' et 'vous' (pour bien dire on n'est pas pareil) avec pointe d'insolence dans 'Monsieur'
Comme DJ, il utilise moyens persuasion :
• Questions rhétoriques : 'n'as t'il pas fallut, pouvez vous, cela n'est-il pas...?'
• Implication affective, sensible (marques enthousiasme : 'admirable, merveilleux')
Comme DJ, il cherche à convaincre :
• Au début dévalorisation thèse DJ ('la belle croyance et les beaux articles de foi que voici, étranges folies, bien – sages')
• Des maximes

c. Un univers de réflexion propre :
• Puise ses ex dans nature 'Ce que je vois', sûrement autour d'eux dans la sc. (forêt)
• Tire réflexion non par livres comme DJ, mais par lui-même, ce qu'il découvre (nature, corps humain)
• Utilise raisonnement inductif en partant d'observations, causes finales et pour prouver que complexité monde et création humaine (tout ce qui échappe à entendement humain) ne peuvent venir du hasard mais exige existence d'un D créateur conscient de ses fins


2) Les faiblesses de son discours argumentatif :

• Se dévalorise dès début, en vantant manque de culture. A conscience de son < par rapport à DJ
• Il vouvoie DJ (alors que DJ le tutoie) et donc reste dans relation maître – valet

a. Une argumentation simpliste :
• Aucune surprise, sa thèse est connue par tout le monde
• Il n'y a qu'un seul argument qui est répété plusieurs fois (ex se répètent pris dans même domaine : celui de son environnement quotidien et immédiat)
• Situation énonciation très sommaire : je et tu : petit univers réflexion, jamais de généralisation
• Peu figures de style, exclamation, CL... si ce n'est l'énumération un peu interminable

b. Son impuissance à développer un discours cohérent, à enchaîner les arguments :
• Nbses hésitations : les ... montrent qu'il s'empêtre (manque idées à citer dans description corps), appel à DJ montre qu'il est à court argument, appréhende jugement DJ ('vous vous taisez exprès')
• Absence de réelle organisation : pas connecteurs, étapes
• 'n'a-t-il pas fallut que votre père ait engrossé...', ex assez vulgaire qui rabaisse paroles. De +, il illustre mal son argument d'un D créateur
• Parle 'd'ingrédients' pour organes corps signifie bien cuisine argumentative à laquelle il se livre
• A court de mots et arguments, termine son discours par pitrerie, numéro clown
• Clou final : perfection nature humaine est illustré par chute, ceci entraîne raillerie DJ qui clôt en montrant dévaluation de cette argumentation


3) Une tirade parodique :

a. Au niveau de Dom Juan :
• S apparaît comme faible, incompétent à argumenter. Devient ex masse populaire contre aristocratie
• Il fait rire par son style, son impatience et surtout par sa chute
• DJ n'entre pas dans le débat, son silence est moqueur, il sait que S va se planter tout seul
• On voit que valet veut faire aussi bien que maître mais ne réussit qu'à imiter de manière imparfaite et maladroite : parodie de la tirade de DJ en fait

b. Au niveau de la religion mal défendue :
• Son discours annule l'intention élogieuse car ressemble à parodie aussi de démonstration théologique
• Cette dévaluation a choqué dévots tps M qui été condamné d'avoir mis défense D dans bouche d'un imprudent
• Thèse ½uvre DJ d'autant + forte qu'il y a pers pour rivaliser, le contrer dans son éloquence


Conclusion :
A fin, DJ est déclaré impie, tout en paraissant l'emporter du fait de la maladresse S
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 06:35

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