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Voiçi un petit blog pas comme les autres, ici pas de photos de ma vie passionante, pas de stars, pas de paroles de musique ou de photos chocs pour ouvrir des débats....
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L'albatros de Charles Baudelaire

L'albatros de Charles Baudelaire


Introduction :
• Cette ½uvre s'inscrit parfaitement dans le Romantisme étant donné que Baudelaire réussit à transmettre son désespoir au lecteur. L'albatros représente la propre condition du poète déchiré entre son aspiration à l'élévation nommé spleen et sa condition humaine réelle.
• Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire incompris par les gens de son époque.


1) Deux conceptions du monde qui s'opposent :

a Deux espaces principaux confrontés : le ciel (espace de l'albatros) et le pont du bateau (espace des Hommes) :
• Opposition (antithèse) par leur dimension : infini, ouvert/limité, fermé),
• Par leur situation : au dessus, vertical / bas, horizontal
• Par leur connotation : liberté, évasion/plat, terre à terre, absence d'élévation
==> La liberté de l'albatros se heurte à l'environnement clos du navire

b. L'albatros est personnifié :
La description de l'albatros est marquée par différence entre le Ciel et la Terre
Les termes valorisants se rapporte à l'albatros dans son univers et les adjectifs dévalorisant se réfère à l'albatros dans celui des Hommes.

Albatros mis en valeur dans son univers :
• Sa pureté ('ailes blanches, azur')
• Son amplitude ('grandes ailes, géant, vaste') permet d'imaginer d'immenses ailes recouvrant et protégeant les océans (hypallage 'vaste oiseaux des mers' = oiseaux des vastes mers)
• 'Ailes' connoté à légèreté, sérénité ('indolents'), sublime, grâce, car se laisse porter par le vent
• Sa puissance, domination, supériorité dans son propre univers ('rois, prince'), l'albatros majestueux règne au dessus des Hommes ('grandes ailes blanches' peut même évoquer hermine impériale)
• 'Indolents compagnons' marque sa confiance et sa nonchalance
• Son caractère pacifique : aucune présence d'hostilité, il fait même preuve d'humanité : ce qui donne une impression d'égalité avec les Hommes ('compagnon de voyage') mais l'albatros se révélera même plus humain que les matelots.

Mais cette image valorisante s'inverse :
• Oxymore 'infirme qui volait' marque transition
• Poème donne deux visions radicalement opposées :
autant l'albatros en vol est majestueux, il a une allure souveraine
autant lorsqu'il se pose, il paraît ridicule

Les thermes dévalorisant de l'Albatros sur le sol :
• 'déposés' évoque roi déchu, voyageur ailé tombé du ciel
• Du vol royal, on passe au boitement de l'infirme
• Perte du coté merveilleux et somptueux d'où l'adverbe 'piteusement' : les 'grandes ailes blanches' qui symbolisaient sa légèreté deviennent mécaniques, peu nobles, d'où la comparaison avec des avirons (rames)
• 'Voyageur ailé' obtient des adjectif dévalorisant comme 'gauche et veule' : antithèse entre aisance/maladroit
• Libre / prisonnier, jouet
• Beauté / Laideur

==> Jadis roi admiré dans le ciel, il fait désormais objet de railleries et ne suscite plus que dérision ('comique, gauche, infirme')


2) Un poème construit judicieusement :

a. Le mouvement des phrases prend une valeur descriptive :
• Une ample phrase bien balancée, présente l'albatros en vol dans la 1ère strophe
• Une nouvelle phrase très ample mais avec nuance moqueuse présente 'albatros capturé et posé dans 2ème strophe
• Puis une série de 3 phrases exclamatives, plus courtes, avec un rythme haché pour traduire la souffrance, la persécution de l'albatros dans la 3ème strophe qui sont peut-être les paroles humiliantes prononcées par les matelots.
• La phrase en deux parties explique l'opposition entre les deux mondes et les deux statuts de l'albatros dans 4ème strophe

b. Le jeu des sonorités renforce le contraste :
• La majesté de l'albatros est rendu par une assonance en 'en' et une allitération en 'v' dans la 1ère strophe
• La 2ème et 3ème strophes accumulent des sonorité désagréables avec une assonance en 'e' ('honteux, piteusement, à côté d'eux, veule, gueule') et une allitération en 'c' et 'gu'
• Le vers 12 donne un décrochement au gérondif et une cadence plus lente, qui suggère le boitement
Ainsi le jeu des sonorités accentue la différence de l'albatros au fur et à mesure du poème.

c. L'attitude hostile des marins :
• Baudelaire débute en insistant sur 'souvent' : les Hommes pour rompre l'ennui, se divertissent dans une cruauté habituelle.
• La 2ème strophe change complètement d'optique car les marins obtiennent le rôle dominant. L'albatros est livré aux regards cinglants de équipage sur les planches symbolisant un lieu exhibition.
• Vers 11-12 illustrent manque de respect : équipage taquine A qui se moque en reproduisant marche ridicule : subit donc douleur physique et morale.
• Le terme 'brûle-gueule appartient au style bas : il accentue le mépris des marins, leur comportement barbare


3) Un récit allégorique :
• Les trois 1ère strophes donnent le récit de l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète : après la présentation, Baudelaire donne la clé du poème avec une réflexion sur le poète : volonté de créer une surprise
• Association poète / prince des nuées donc rapprochement entre l'albatros et le poète.
==> Cette association oblige une réinterprétation : le 'voyageur ailé' devient poète, les 'H d'équipage' représente la Société, le bateau = la terre, les planches = le théâtre social, le voyage = la vie parcourue

a. Le symbolisme du bateau glissant :
• Le 'navire glissant' crée une atmosphère calme mais qui peut être bouleversé à tout moment par le caractère imprévisible des 'gouffres amers' (métaphore mer)
• La répétition des consonnes 'v, s et f' traduit un doux sifflement renforçant l'idée de calme et d'harmonie
==> Les Hommes et le poète devraient être solidaires car embarqués dans le même voyage de la vie, sur le bateau symbole de la Terre, toujours menacé par un naufrage : leur condition humaine devrait les réunirent.

b. Le symbolisme de l'équipage :
• L'équipage est toujours envisagé comme un ensemble anonyme, indifférencié ('L'un, l'autre, ils') : c'est une masse généralisée qui représente la société
• L'équipage / La société travaille pour avancer, souci occupation, de labeur où le poète n'as pas vraiment de place
• Les planches peut aussi symbolisées la terre cultivée : un monde de gros blocs déplacés, de sillon alignés qui remplace la nature.
• L'équipage a trop les pieds sur terre, il est matérialiste, ne voit pas plus loin (il n'a pas la moindre idée du monde de l'albatros/poète)
• C'est un monde sans hauteur, sans élévation, sans spiritualité, sans recherche de questions sur monde...

c. L'albatros symbole du poète :

Dans son monde de l'esprit :
• L'oiseau donne un aspect sublime, une majesté, une fluidité et donc une prestance d'esprit
• L'albatros vit dans l'espace aérien, ce qui signifie que le poète vit dans un monde imaginaire, libre, d'évasion, hors de portée, spirituel (celui de la pensée donc infini) et supérieur au bas monde social qui reste horizontal
• C'est le poète qui s'amuse des flèches et des moqueries envoyés par ceux qui rasent terre. Un certain mépris leur est renvoyé.

Par rapport aux autres :
• Baudelaire donne une image du poète vivant dans un monde à part. Il se laisse porter au dessus et descendu sur terre devient maladroit, ridicule car dépaysé, loin de l'air, de la lumière, du pays qui lui ressemble : c'est pour ça qu'il ne sait pas marcher au rythme des mesquineries, qu'il a honte (adverbe 'piteusement')
• 'exile sur le sol' comme l'albatros, le poète est inadapté monde des Hommes, il ne trouve pas sa place ; mais il est destiné à celui du Ciel
• Il est la victime de la cruauté des Hommes ordinaires : l'albatros et en même temps le poète est agressé par les moqueries (hostilité avec 'huées')
• Le poète est incompris de la société et ses ailes, c'est-à-dire son génie, le gêne. Le dernier vers est admirable car il est synthétique du drame du poète : sa grandeur fait sa misère.
• L'albatros et le poète ont la même souveraineté, la même solitude, la même déchéance lorsqu'ils redescendent au niveau de la société.

Qu'est-ce qui fait la chute du poète oiseau ?
Peut-être par nécessité, ou par manque de recettes : sait-il se débrouiller seul, dans une société où faut marcher au pas du travail, où rêve équivaut à une perte de temps ? Sa chute a peut-être pour origine un décalage entre ce que la société exige et ce qu'il rêve de lui donner : c'est un marginal.


Conclusion :
• Par biais de métaphores, de comparaisons et d'antithèses, Baudelaire réussit à transmettre une idée au lecteur.
• Le poème s'inscrit parfaitement dans le 'mal de vivre' du poète, d'où sa grande popularité en littérature.
• Baudelaire débute d'abord par un récit de voyage, puis glisse vers la ridiculisation de l'albatros pour finalement l'identifier au poète. Leurs points communs : la solitude, l'exclusion, le mépris et l'objet de railleries sont leurs lots quotidiens.
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#Posté le jeudi 30 juin 2005 13:58

Modifié le dimanche 23 août 2009 10:38

Le crapaud de Tristan Corbière

Le crapaud de Tristan Corbière


Intro :
• Le titre est déjà très révélateur : l'expression lyrique des sentiments (amours) sera constamment associée au rire (jaune), aux ricanements et sarcasmes.
• Poème intertextuel qui a repris les mêmes idées que l'albatros de Baudelaire. Sans lui, Corbière n'aurait pas écrit de même façon Le Crapaud.
• Le Crapaud est le poème le plus représentatif du poète puisque c'est un portrait autodérisoire.


1) Une esthétique particulière :

a. Sonnet à l'envers qui contient de nombreuses entorses par rapport à la forme canonique :
• L'ordre des quatrain/tercets est inversé
• Deux tercets avec rime suivie ER + deux rimes embrassées OMBR – IF
• Rimes quatrains embrassées, avec alternance rimes féminines et masculines avec quatre rimes au lieu des deux traditionnelles.
• La typographie particulière met en valeur le dernier vers par la ligne pointillée : elle marque une chute
• Octosyllabes au lieu de décasyllabe ou alexandrin habituel, avec un vers qui pose problème « Vois-le, poète tondu, sans aile, qui fait neuf pieds sans la synérèse très malsonnante de poè-te.

b. Le refus du lyrisme :
• Champ lexical du chant et anaphore, Rossignol (connotation beau chant) fait allusion registre lyrique, expression chant du poète.
• Synérèse poète montre autodérision de Corbière et de son art
Une syntaxe hachée qui donne un rythme saccadé :
• Sonorités désagréables (allitération 'l, p, k' v1, 2) : Corbière ne réussit pas à créer un chant mélodieux, harmonieux
• Phrases brèves, nominales, juxtaposées
• Phrases coupées par [...] soit à la fin, soit bizarrement au début, ce qui signifient peut-être qu'elles ne délivrent qu'une partie du message.
• Les coupes nombreuses empêchent tout développement du vers, qui se retrouve brisé.
==> Son lyrisme (état intérieur) ne peut pas s'exprimer à l'intérieur d'un langage poétique habituel

c. Bilan :
• Les écarts volontaires donnent l'impression que le poème s'affranchit de toute forme imposée et classique. Corbière se joue de la tradition tout en affichant qu'il sait faire (respect du mètre régulier, de la disposition des rimes, des strophes), il sort du lot, il expose sa marginalité et son originalité.
• Mais il rit aussi de lui (autodérision), alors son poème serait lui-même crapaud. Corbière fait comme si son texte ne parvenait pas à devenir un vrai poème.


2) Les éléments du décor :

a. L'atmosphère suggérée, symbolique :

Impression auditive qui semble croître par anaphore de chant :
• Impression angoissante, car le chant se détache du silence de la nuit, ' sans air' = sans musique
• Inquiétant aussi en raison de l'obscurité, la lourdeur étouffante suggérée par « sans air ».
• Chant prolongé par emploi des [...] et impression liquide, coulant par R à la rime.

Le cadre particulier :
• L'éclairage de la lune paraît froid, sans douceur ; termes "plaque, métal, découpures" révèlent aspect métallique, froid, tranchant.
• L'éclairage aussi contrasté, avec ombres puissantes (antithèse clair/sombre)

Les éléments ont une connotation triste, angoissante même, symbolisent la mort :
• Forte présence nuit : univers sombre, nébuleux où évolue, se cache C (antithèse avec A)
• Ombre régnante semble annoncer mort
• Pierre peut être euphémisme mourir, pierre devenant alors pierre tombale (confirmé par "froid")
• boue suggère aussi enfouissement, connotation gluante qui emprisonne : illustre relation <, rabaissé

b. L'identité des interlocuteurs du dialogue :
• Les tirets signalent un dialogue entre deux interlocuteurs qui observent le crapaud
• C'est une partie dialoguée confuse, brouillée et avec la difficulté d'identifier les interlocuteurs, car les tirets semblent mal placés exprès.
• S'agit-il d'une parodie de la sérénade ? Promenade dans la nuit à deux, sous la lune, dans la nature (intimité, tutoiement et expression 'près de moi, ton soldat fidèle'), mais où l'atmosphère romantique, la douceur et le chant rossignol ont disparus.
• Il y a une opposition croissante dans les réactions (cf. Baudelaire, Les yeux des pauvres) : dégoût (répétition de l'horreur, accompagné même du double point d'exclamation) et incompréhension devant cette réaction.
==> Il parait clair que comme l'équipage pour A, les deux 2 amoureux curieux représente la société et ses réactions envers le crapaud.


3) Le symbole du crapaud :

[g]a. Le coassement symbolise sa poésie :

Un coassement difficile à produire et presque imperceptible :
• Au début, il y a un mystère crée par l'indéfini 'un' chant qui pose l'ambiguïté : celui du crapaud ou celui de l'homme
• Un chant lointain, avec des particularités étonnantes, à la fois étouffé, comparé à un écho lointain, mais aussi vif, sensibilité écorchée, renforcée par l'adverbe d'intensité 'tout'.
• Chant craintif, éphémère car interrompu par approche des Hommes, ou par moment silencieux = difficulté produire
• Fortement dépréciée par le démonstratif familier 'ça', puis présentatif 'c'est là', rabaisse émetteur à état de chose, sans importance, au ras du sol.
• Nombreuses sonorités en [oi] 'pourquoi, vois, moi, froid, bonsoir' suggère le coassement.

Mais qui cache un chant lyrique de son état intérieur :
• Certes c'est le coassement du crapaud donc il ne suscite aucun charme, attraction mais il y a un champ lexical du chant (écho, vif, rossignol, chante) et des anaphores : donc registre lyrique : c'est la simple et pure expression du poète
• Oxymore "Rossignol boue" pathétique : au chant mélodieux, amoureux, romantique, à élévation rossignol, correspond la boue, le sol, la lourdeur collante, symbole de défauts physiques et moraux.
==> Chant du crapaud évoque dans un lyrisme voilé, l'état intérieur du poète qui veut s'exprimer, s'élever, rechercher beauté mais sans y parvenir.

b. Qui chante ? Le poète – crapaud :

Une caractérisation fortement péjorative et autodérisoire :
• L'exclamation 'Un crapaud !' établit la reconnaissance (animal traditionnellement répugnant)
• La métamorphose du crapaud en poète, mais tondu, sans aile (cf albatros) : autodérision
• Le choix du crapaud est révélateur de dissonance chère à Corbière. Le bestiaire poétique nous habitue, surtout les allégories au poète, à toutes autres créatures : rossignol, cygne, condor expriment d'ordinaire sa royauté majestueuse. Tout au plus Baudelaire avait dépeint l'albatros comme infirme, ridicule privé de l'Azur.
• Ici, Corbière n'évite pas les caractérisations péjoratives ('tondu, sans aile')
• L'identification avouée dans chute poème, mais avec banalité, sans effet, simplicité. Le poète désormais solitaire semble tirer sa révérence, se retirer lui aussi sous sa pierre.
• La malédiction d'un destin tragique est soulignée par le glissement sous la pierre
• Solitude du dernier vers après le "Bonsoir", le poète reste poli, humble et salue, résigné à sa solitude, son rejet
==> Corbiere évoque condition maudite du poète qui le relègue dans ombre et le condamne à chanter dans nuit, par mépris et incompréhension

Mais une dualité dans sa personnalité :
• Le méprisé, l'exclu, le laid est détenteur d'une beauté, aspire lui aussi à la lumière, à la beauté : Vois-tu pas son ½il de lumière' (seul source de lumière avec lune)
• Le crapaud inspire du dégoût mais recherche la beauté, l'idéal et détient en lui une parcelle de lumière
==> Oxymore 'Rossignol de la boue' et antithèse : opposé à l'albatros qui pouvait s'élever et se rendre supérieur aux Hommes, le crapaud est comme englué dans la boue de son monde et à la recherche permanente de cette élévation spirituelle
==> Le statut du poète est encore baudelairien : déchiré entre l'aspiration à beauté, au chant, désir d'envol, mais son incapacité à produire, à s'élever à cause de misérable apparence terrestre


Conclusion :
Autoportrait dérisoire du poète à travers le double du crapaud :
• Qui chante sans vraiment savoir, qui aspire à l'idéal sans pouvoir l'atteindre, qui est laid, rejeté, qui vit retiré, caché.
• Le symbole du crapaud, la brisure volontaire du sonnet, la dislocation provocatrice de syntaxe permettent à Corbière d'exprimer de façon très originale, quelque peu brute, de profondes blessures physiques, morales et spirituelles d'un être qui s'estime sans doute maudit.
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#Posté le jeudi 30 juin 2005 14:36

Modifié le dimanche 23 août 2009 11:19

Le vieux saltimbanque de Charles Baudelaire

Le vieux saltimbanque de Charles Baudelaire


1) Le je est un flâneur dont le regard est interpellé :

a. Il assiste en témoin passif aux spectacles qui s'offrent à lui : (cf. préface)
• Discours argumentatif, temps (présent vérité général et imparfait) et prouvent que 'En vrai Parisien', le je habitué aux foires foraines, énonce sa thèse (lg 1 – 20) : la fête permet oublier les peines du travail, le quotidien
• Raisonnement déductif : ex fête vient confirmer (lg 21 – 44 : discours descriptif, imparfait 2nd plan)
• Il se déplace, voit et décrit ('c'est/c'était, je vis') : point de vue original, caractéristique de la démarche adoptée dans le recueil où l'énonciateur a souci de s'ouvrir au monde extérieur et de rencontrer la réalité.
==> 1ère partie consacré au monde, société

b. La découverte tout à fait inattendue du saltimbanque :
• 'A l'extrême bout de la rangée de baraques' marque l'expérience d'un véritable choc, soulignés par
• Une emotion violente ('gorge serré, larmes...') et un sentiment de révolte ('rebelles')
• Mais aussi un trouble profond avec un questionnement, une agitation et un embarras
==> 2ème partie consacré à l'artiste


2) Une fête : une dénégation systématique :

a. Une description au service d'un point de vue critique :
Des jugements de valeurs implicites transparaissent à travers un registre ironique :
• Comparaisons ironiquement valorisantes (comique solide, lourd comme celui de M, danseuses belles comme des fées ou des princesses, escamoteur éblouissant comme un dieu, l'odeur de la friture comme l'encens de la fête) : Baudelaire se moque de l'admiration porté par les spectateurs et souligne l'artifice, la fausse grandeur des numéros, qu'il réduit à une illusion (poudre aux yeux)
• Les hyperboles induisent que la joie de la foule semble exagérée : besoin important d'oublier
• Les accumulations marque l'idée d'une dépense extraordinaire (progression éclatée (baraques => foule, hercules, danseuses, escamoteurs) appuie l'idée de frénésie)

b. L'immoralité de la fête :
• Le comportement bestial de la foule et l'abandon à l'instinct, aux pulsions primaires et basses (métaphores associant élément à animal ; baraques : animaux, danseuses : chèvres, enfants : singes)
• Le caractère artificiel (hyperboles ('énormité, mélange de cris, piaillaient, beuglaient hurlaient, remplissaient jupes étincelles)
• L'aspect avide (accumulation 'Les uns dépensaient, les autres gagnaient' : fête où argent circule, bénefs se font) et l'exhibition

c. Une condamnation largement amplifiée par la composition du texte :
• Durant tout le récit, les deux univers (monde/artiste) s'opposent dans leur description. Baudelaire en racontant la fête, annonce par ironie un renversement total des valeurs. La situation du Saltimbanque s'en trouve encore plus misérable.
• Antithèses marque le fossé entre les deux parties du texte :

Fête / Saltimbanque
Partout (général) / Ici (particulier)
Lumière intense, couleur / Lumière faible (chandelle : encore un peu de vie)
Tumulte / Silence (ne riait pas, ne criait pas)
Vitalité, énergie, animation, activité / Immobile
Foule, nombre (les uns les autres) / Solitude
Gain, joie / Misère, ténèbres, détresse, spleen
Ephémère / Situation durable ('destinée')
Illusion, spectacle / Réalité
Espérance / Abdication

• Illusion du spectacle dénoncée par la réalité de la misère du viel homme :
- Au bonheur démonstratif des uns répond la détresse ignorée de baladin
- Au déguisement et à l'apparence répond le drame intérieur du Saltimbanque...


3) Le saltimbanque : une figure emblématique :

a. Le spectacle du vieil homme induit une méditation du je :
Raisonnement inductif utilisé cette fois, 1ères lg du dernier paragraphe montrent bien que le je tire une méditation de cette 'vision', enrichit sa compréhension du monde par des expériences d'ordre psychologique

b. Le je voit en lui image allégorique de l'Homme de lettres :
Son cas est généralisé et identification avec le poète repose sur reconnaissance de certains points communs :
Marginalisation, incompréhension du grand public, misère, solitude extrême, douleur tragique d'être ainsi rejeté... (Certains traits déjà rencontré dans l'Albatros)
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 04:26

Modifié le dimanche 23 août 2009 11:29

Une saison en enfer d'Arthur Rimbaud

Une saison en enfer d'Arthur Rimbaud
(préface)


Intro :
• Lecteur qui ouvre le recueil rencontre d'abord cette pièce sans titre, introduction qui amorce toute la suite
• A 1ère vue difficile, le texte doit s'apprivoiser car recèle de toutes les caractéristiques de la figure du poète à l'époque


1) Les différents genres littéraires présents et leurs portées :

a. Une prose en quête d'effets poétiques :
• Disposition étrange : 11 versets très courts qui contiennent rarement plus d'une phrase : Texte en prose mais fréquents alinéas rappelle la composition des vers libres en poésie
• Syntaxes rythmiques et phonétiquement mélodieuses : 'où s'ouvraient tous les c½urs, où tous les vins coulaient' : chiasme, 6 syllabes dans chaque proposition et assonance en "ou"
• Alexandrin 'un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux'
• Figures style : métaphores ('bond sourd de la bête féroce'), parallélismes, anaphores ('Je me suis...')
• Plusieurs allégories comme 'trésor' représente âme, spiritualité, conscience que Rimbaud confia à deux 'sorcières' qui sont en fait misère et haine
• Apostrophes, interjections, phrases !

b. Le dramatique issu du théâtre :
• Présence d'un dialogue théâtral car il y a des tirets : discours entre je et son démon qui tend à être tragique
• Apostrophes, interjection, phrases exclamatives aussi trait des pièces
• Expressions familières ('dernier couac, j'ai joué de bon tours'), propositions sans verbe conjugués ('Mais, cher Satan..., une prunelle – irritée !) : le style oral renforce la volonté de dramatiser le texte en le théâtralisant afin de toucher le lecteur par la spontanéité et la simplicité des répliques

c. Un préambule de récit autobiographique :
• Il y a une dédicace (à Satan)
• 'ces quelque feuillets de mon carnet de damné' annonce le genre d'un récit parlant de soi
• Fragment de vie de Rimbaud : la présence du je, une chronologie sélective des souvenirs, des écarts temporelles ('Jadis, un soir')
•Histoire de sa personnalité où il va tenter d'éclairer par un retour au passé, des événements récents de sa vie
• Indications ressortent vraisemblablement d'expériences personnelles ('me suis armé contre justice, joué bons tours à folie, étant trouvé sur point faire dernier couac') doivent faire allusion à des faits, des accidents, ou des états que Rimbaud à du connaître
• Phrases brèves, simples et ponctuation expressive (points d'exclamations, tirets fréquents) font penser à un tâtonnement de la pensée faisant le bilan introspectif de périodes vécues
==> En clair, pour bien comprendre tout ce que Rimbaud relate, il est nécessaire de se référer à sa biographie.


2) Un panorama de la vie de l'auteur :
Le poète raconte dans sa narration au passé sa propre existence. La progression est balisée par des indicateurs temporels.

a. Une enfance heureuse et insouciante :
• 1er mot 'Jadis' évoque une durée spécifique contes : passé lointain et indéfini ('si je me souviens bien') et qu'on est tenté de situer dans enfance du je
• 'festin' allégorie du bonheur renforcé par présence de l'amour ('tous les c½urs'), fête symbolisé par 'vins'.
==> Rimbaud dit donc avec nostalgie qu'il connu dans son enfance, une félicité fondée sur l'amour et la fête.

b. La chute hors du paradis de l'enfance :
• Choc marqué par indicateur 'Un soir' et 2nd verset au passé simple : temps 1er plan, action
• Provoque par Beauté : qui est-elle ? Une femme ? (Divinité féminine fascinante mais terrifiante car il l'a trouvé amère et l'injurie)
• Si on va plus loin, la Beauté pourrait être la poésie traditionnelle : ce passage symbolique fait donc allusion au moment où Rimbaud s'est reconnu Poète.

c. Un enfer vicieux 'Le printemps, tout dernièrement' :
• Unité marquée par ressassement de la 1ère pers : les acte et les réflexions sont majoritairement au passé composé : sorte de bilan introspectif
• Sans s'arrêter aux réelles difficultés matérielles (sans sou) et aux chocs émotifs, on constate que Rimbaud est en plein désarroi. Dégoûté de sa vie, des autres, de lui-même, il a perdu confiance, le goût de vivre et ne sait plus à quel Saint (quel diable) se vouer
• Série métaphores : 'Sur tout joie pour l'étrangler j'ai fais bond sourd bête féroce, tu resterais hyène' : appui le paradoxe du poète en même temps victime et bourreau (violence révolté retourné contre lui)
• Parallélisme et métaphores lg 11-13 : l'accumulation de violence met en relief les sauvageries agressives du poète et la cruauté des souffrances qu'il s'impose en retour.
==> Par de nombreuses figures style et d'images brèves et violentes, Rimbaud explique son enfer : n'est-il pas plus horrible d'endurer les supplices que l'on se fixe nous même ?

d. Le rejet du passé et la révolte absolue d'un adolescent :
• Enfance heureuse mais révolue dont il ne trouve plus la clé, correspond une éducation rangée reçue
• Il la piétine avec violence, s'ouvrant par sorte de pacte avec le diable, à une vie de débauche
• 'charité' caractérisée comme un rêve donc comme une utopie mensongère
• Se damner serait manière d'inverser avec provocation les valeurs bourgeoises admises par la société et descendre en enfer, une manière d'affirmer son indépendance, sa différence par rapport aux autres.
==> Poète maudit : Rimbaud a choisit de vivre en dehors du monde et des normes morales, sociales, il a choisit vie plus ténébreuse, marginale où il se met en quête d'expériences nouvelles.


3) Une problématique morale et religieuse :

a. Le projet d'écrire une ½uvre résolument moderne et affranchie de toute règle :
Parti pris de mélanger les tons : le langage familier côtoie le langage soutenu, la désinvolture ('couac') et le sérieux, le solennel (damnation), le dialogue théâtral et l'écrit d'un récit, la prose saccadée et heurtée de passage plus amples (dernier paragraphe), les formes traditionnelles et les innovations plus radicales...
==> Avec cette introduction qui ouvre le recueil, Rimbaud affiche ses intentions de dérouter et de surprendre en rejetant la Beauté, allégorie de la poésie classique

b. Un débat entre Rimbaud et celui qui est devenu son maître : Satan...
• La fin introduit un interlocuteur : 'Satan'. Le prologue d'un récit autobiographique s'adresse d'habitude aux lecteurs, ici c'est à Satan que Rimbaud s'adresse et c'est à lui qu'il semble dédier son recueil ('je vous détache ces quelques feuillets...')
• Relation domination indiqué par le jeu de tutoiement du démon et le vouvoiement du je
• Le titre de l'½uvre évoqué : - Champ lexical d'enfer notion issue du titre
- terme saison désigne la période concerné par récit
==> Moment d'exil, de solitude, de souffrance, de malheur qu'a connu Rimbaud, un épisode dont le livre constituerait l'histoire.

c. ...Qui ouvre un horizon philosophique :
• Un conditionnel ('je reprendrais peut-être appétit') et futur ('tu resteras hyène') montre que l'enjeu, la réflexion est l'avenir de Rimbaud, savoir s'il peut retrouver le bonheur ancien ('j'ai songé à retrouver la clef...')
• Lexique religieux et notion 'charité' comme clé d'un festin ancien, d'un bonheur que Rimbaud veut retrouver
• Charité : amour prochain ou secours apporté aux faibles : peut faire sentir l'autre enjeu du livre : la religion
• Alinéas peuvent faire penser à disposition des versets de la Bible : provocation ? Volonté de parodier ?
==> ¼uvre qui s'annonce aura quelque chose d'une autobiographie dont l'enjeu sera de savoir si le poète peut inverser sa destiné placée sous le signe de la haine et retrouver le chemin de la charité, amour, bonheur : valeurs chrétiennes


Conclusion :
C'est un prologue qui rassemble, prose, poésie, récit autobiographique et une pointe de théâtre.
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 04:45

Modifié le dimanche 23 août 2009 11:51

Lambeaux p 35 à 37 de Charles Juliet

Lambeaux p 35 à 37 de Charles Juliet


1) Une journée particulière :

a. Annoncée par le contexte :
- 1ère foi où les s½urs n'ont pas de tâches ménagères, où elles peuvent se parler et partager quelque chose
- L'aînée prenait la place de mère, ménagère alors qu'aujourd'hui elle peut reprendre le rôle de s½ur
- 'Atmosphère pesante', oppressante de la maison se libère. La mère de Juliet oublie sa 'souffrance' de ne pouvoir libérer ce qu'elle garde en elle.
- La mère retourne à sa vie habituelle ensuite (p37) : elle retrouve le froid, la lumière grise, la solitude, le travail, l'absence de vie, de mouvements ('inerte'), l'enfermement ('murs' longuement décrits), la prison ('sépulcre')
==> Juliet montre l'importance, la singularité d'une journée extraordinaire avec de nombreuses antithèse très fortes : solitude/partage ; enfermement/évasion ; lumière/absence de lumière ; silence/expansion...

b. Une ouverture nouvelle :
La route symbole de l'évasion spirituel :
- 'cette route' revient au début et à la fin : symétrie, c'est elle qui éloigne le quotidien et c'est par elle que la Mère retourne à réalité : elle est pas décrite objectivement et est autant ouverture au début que fermeture à fin
- renforcé par 'chemin qui s'élève' (début p34) et 'lumière qui décline' (fin p36) : sorte élévation spirituelle, mystique : montée paradis/redescente enfer
La description subjective de la vallée :
Regard qui va du village restreint à immensité ciel : du bas, univers réel ; vers haut, évasion :
- 'maisons groupées autour église' : pour M, vision suggère vie avec religion comme pilier société
- 'toits ardoise grise' : absence couleur, joie, presque de vie, animation
- 'fumées qu'aucune brise dissipe' : pas mouvement, qqch étouffant, oppressant
- 'cimetière à l'écart village' : peut-être peur de finir ici, oubliée dans cimetière
- 'géométrie...' : de + en + couleurs ('ocre blancs, banche'), espace s'agrandit, ouverture ('épervier qui plane au dessus, des 2 cotés de la vallée, ligne horizontale, loin au-delà')
- 'immensité bleue' : description termine par espace infini, sans limite
Bilan :
texte construit sur montée vers absolu et descente rapidement rattrapé par réalité : tragique car quotidien ensuite encore + terrible, lourd.

c. Un moment d'exception :
- Parole libérée, M transporté en pleine euphorie, ivresse ('Quand ta griserie prend fin'), exaltation, hors du tps : elle peut s'exprimer sans obstacle, gène
- M se dévoile à s½urs puis a peur d'être allé trop loin


2) Les transports de l'héroïne :

a. Les étapes :
Etape du chemin :
- 'tout s'embrase' : état nouveau en train de naître, début évasion
- 'désir te vient de partager émotion' : envie de partage débute
Etape de l'élévation spirituelle :
Cheminement état intérieur M : d'abord voit ce qu'elle voit tous les jours puis regard monte et en même temps esprit s'élève dans contemplation complètement détachée réalité
- tout est empli de joie, sentiment béatitude ('radieuse, inonde, répand, insuffle pareille joie')
Moment de totale félicité :
- M s'ouvre et parle pers bible liés à elle (ont vécus 'malheurs, solitude et tristesse, pas compris' et même 'couvert de crachat' rappelle humiliation père et 'clouer sur une croix' car elle aussi s'est sacrifié pour autres)
- S'identifie à eux, est ainsi rassurée car lui prouvent qu'elle existe, que sa vie compte

b. Du profane à l'exaltation mystique :
- M a tjrs besoin de sortir monde réel et profane dans lequel elle souffre
- Toute sa religion l'aide à gravir moment d'extase spirituel
- Pers bibliques permettent identification M et corde pour gravir pente
==> Passage après (p37-38) appuie idée place importante religion, quand M va Eglise, c'est surtout pour son besoin entendre paroles qui partagent ses sentiments. Elle se reconnaît dans sermons
==> Enjeu principal extrait : relation M avec religion, chose qui est à peine effleuré dans reste histoire
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#Posté le vendredi 01 juillet 2005 04:58

Modifié le dimanche 23 août 2009 15:13

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